Bonsoir,
L'univers nous accorde ce dont on a besoin. L'ébauche de la création de sa propre réalité avance aussi.
En général, j'essaie d'apporter tout ce que je peux aux êtres que je croise, honnêtement, au mieux de mes capacités.
En tant qu'enseignante, il est toujours dommage de voir que les "apprenants dont on a la charge" mégotent sur ce qu'on leur offre ou pire refusent d'entendre. Il est usant en tant qu'empathe de faire face à ces situations puisque je sens aussi l'envers du décor. Il m'est difficile de regarder quelqu'un se noyer à mes côtés sans au moins lui lancer une bouée de sauvetage, surtout quand je l'entends crier !
Parfois cela ne suffit pas et il faut se résoudre à passer à la suite. Je soupçonne que certains êtres étaient là pour me délivrer un enseignement sous une forme que je n'attendais pas.
Je n'en pouvais plus d'essayer de trouver la bonne méthode ou l'approche qui effraierait peut être moins. La remise en question était non seulement permanente mais aussi stérile. Je refusais d'admettre qu'on pouvait préférer se prélasser dans ses peurs que d'affronter la réalité et de cesser de survivre pour vivre vraiment, pleinement.
La situation étant devenue totalement intenable sur beaucoup de plans, notamment émotionnel, j'ai présenté ma requête à l'univers : des "élèves" motivés pour apprendre.
Humainement entre la première année de maternelle et la dernière année dans le supérieur, le parcours scolaire est jalonné d'enseignants. Tous ne sont pas intéressés par la transmission de la lecture, de l'écriture et du calcul alors qu'ils sont tous professeurs.
En énergétique et en spiritualité, la notion de bases n'existe pas vraiment. On peut ne pas posséder le vocabulaire et avoir parfaitement saisi le concept et l'appliquer.
Appuyer sans cesse très fort là où ça fait mal car les êtres "moins avancés" ont un seuil de tolérance à la douleur très élevé m'épuisait et souvent me donnait mauvaise conscience. Je n'ai plus envie de gérer les couards, craintifs de tout sauf de ce qui est le plus dangereux, qui me donnaient l'impression non seulement d'être non conventionnelle et donc effrayante mais aussi de posséder une puissance à craindre dont il faut se cacher absolument.
Ce n'était pas seulement blessant pour moi. Ça tournait carrément à la torture avec l'expansion de mon empathie.
Je souhaite évoluer désormais dans l'énergie de la douceur, de la transparence et de la cohérence.
Donc pour ma santé mentale et émotionnelle, j'ai choisi de ne plus côtoyer ceux qui me blessent, même inconsciemment. Ce que je donne a de la valeur et j'apprécie les remerciements sincères !
C'est un vrai renoncement pour moi car les êtres qui ont le plus besoin d'aide sont ceux qui la fuient. Cela réclame une patience et un sens du renoncement que je n'ai pas ou plus.
Je suis heureuse de faire ce choix là sans haine. Mon bien être passe avant mes enseignements ! Donner ne signifie plus pour moi me faire piétiner parfois pour qu'un message passe... peut être !
Et vous, quand avez-vous refusé un apprentissage pour la dernière fois ?
Amicalement
S.
