Bonjour,
Récemment, j’ai compris jusqu’où peut se cacher l’envie de nous faire évoluer de nos guides.
Voici l’histoire : bien fatiguée un matin, j’avais renoncé à porter la même jupe que la veille. Je n’avais pas envie de réfléchir longuement (comprendre plus de 2 mn) avant de me décider. J’avais donc opté pour le jean, manquait le corsage associé. J’ai ouvert la penderie, attrapé le premier t-shirt dont le coloris s’accordait au reste de ma tenue et au moment de fermer la porte, un grand bruit s’est fait. La barre sur laquelle reposait la moitié de mes habits s’est effondrée sous mes yeux.
J’ai donc tout ramassé et ai tout remis en place une première fois… Je vous laisse imaginer le résultat puisque j’ai eu à nouveau un tas de vêtements entassés à mes pieds. J’ai alors procédé à un tri aussi rapide que définitif. 2 cintres en moins et quelques idées plus tard, mon placard présentait à nouveau un air ordonné. Une autre session de rafraichissement de garde-robe est déjà prévue.
Faire le deuil de ce qu’on a été et de ce qu’on n’est plus n’est jamais simple, de plus j’avoue avoir la fâcheuse tendance à conserver pour ne pas jeter. J’ai actuellement une pochette de choses à donner. Je pense faire le tour des copines avant de donner soit dans une organisation caritative soit dans le local pour encombrants de mon immeuble.
Je n’attends pas d’avoir tout fini avant de sortir ces objets chargés d’anciennes énergies. Je m’en débarrasse au fur et à mesure afin de bénéficier d’un appel d’air pour continuer le rangement et le tri entre l’utile et le surplus non indispensable.
Étant de nature très curieuse, j’ai ainsi accumulé beaucoup de fournitures pour des loisirs créatifs. Un grand coup de vent va également frapper dans ce secteur. Je n’exclus pas non plus de me débarrasser de meubles. Pour ces articles, j’ai testé un filon un peu contraignant mais assez efficace : http://donnons.org/ ! Avantage : on peut choisir à qui on donne. J’avais privilégié la proximité géographique et la réactivité.
Ne pas garder ce qui nous renvoie à nos échecs ou à nos projets inaboutis est assez salutaire. En effet, conserver chez soi le rappel de cela n’aide pas à se projeter sereinement dans l’avenir.
Je pense aussi investir dans de petits meubles à roulettes afin de pouvoir rester mobile et adaptable au plus près de ma réalité quotidienne. Pour les livres et les ouvrages en cours, cette solution semble avantageuse. Le coût est modique et le montage est assez simple. Je songeais aussi à cela pour les enfants et leurs jouets favoris. De plus ça ne gênera pas le ménage, à l’inverse du coffre à jouets et autre mobilier classique.
Le tri dans les affaires des enfants est assez difficile car souvent les parents lui ont offert ce qui leur plaisaient à eux. Par exemple : un garçon qui possède une collection de playmobil alors qu’il n’aime que les billes. Papa a beaucoup joué avec le premier dans son jeune temps… Le sortir de la maison familiale revient aussi à tirer le trait sur ce rêve d'enfant idéal, copie de soi même, qui n'existe quand dans les projections de sa famille !
Et vous, c'était quand votre dernier ménage... de printemps ?
Amicalement,
S.
