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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 01:54

Bonsoir

 

Voici un moment que je n'avais pas rajouté d'informations ici.

Pourtant il y a matière à discuter, échanger, partager.

 

Nous avons tous le vieux rêve qui dort dans un coin de la tête, dont on espère toujours secrètement qu'on pourra le réaliser un jour, de préférence avant la retraite.

Il est parfois partagé mais travailler à le matérialiser est une autre histoire. Souvent c'est un rêve presqu'inaccessible qui remettrait tant de choses en cause donc on le laisse gentiment dans la case : un jour je ferai ça !

 

J'avais aussi un rêve, enfin plutôt un projet de cet ordre dont la mise en œuvre a été stoppée pour des raisons tellement nombreuses (et terrestrement très légitimes, voire très raisonnables) que je ne m'étendrai pas dessus. Cependant je gardais à l'esprit qu'un jour je le ferai ! Un projet tout simple : quitter l'Ile de France, sa pollution, ses bouchons, ses transports en commun, ses heures de transport.

 

En discutant avec une personne apparue récemment dans mon entourage, j'ai senti que là ça devenait possible, réalisable ! A un moment précis au cours de la conversation, j'ai eu la sensation qu'elle venait de me donner la clé que j'attendais depuis si longtemps, celle qui symbolisait mon envol vers mon rêve... Je l'ai remercié du merveilleux cadeau qu'elle venait de me faire.

 

Depuis je réfléchis vraiment sur mon projet de changement complet de vie. J'ai investi dans un cahier où je note toutes mes idées (notamment professionnelles). Je nourris mon rêve pour le matérialiser plus facilement. J'en discute avec pas mal de monde et j'écoute les avis des uns et des autres. Je remplis mon carnet et ma tête de toutes ces nouveautés.

Ça fait du bien de réfléchir à matérialiser ses envies !

Ce weekend, je vais même tâter le terrain localement pour voir, sentir,  ressentir sur place.

 

Et vous, c’était quand la dernière fois que vous avez réalisé quelque chose qui vous tenait à cœur ?

 

Amicalement,

S.

 

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 22:23

Bonsoir,

 

Voici un bon moment qu'on a attiré mon attention sur l'importance du vocabulaire.

 

Ainsi le terme "normes" déjà me gênait. Je déteste les cases et la propension qu'ont les gens à vouloir vous classer, vous étiqueter au lieu de vous accepter comme vous êtes, unique et original à la fois.

Il existe un mot encore plus dangereux que "normes" : "normal" ! Si on décompose le mot on obtient normes et mâles donc la norme imposée par les hommes (en opposition aux femmes). C'est donc un mot que j'essaie de bannir de ma vie et de mon vocabulaire par extension. C'est fou le nombre de choses dont on veut qu'elles soient normales ! Comme si le regard de l'autre était plus important que ce qu'on a envie de faire (dans le respect de l'autre bien sûr !).

 

J'avoue j'ai envie de remplacer le mot normal par le mot naturel. Certes on a tellement "trafiqué" la nature qu'on ne la reconnaitrait même pas si on nous la mettait sous le nez. Il ne subsiste bien souvent, que la construction culturelle (et furieusement patriarcale !).

Naturel... Nature et elle. J'avoue ça me plait bien. Il est tout de même plus sain et plus agréable de ne plus se brider pour rentrer dans les normes. Pouvoir dire je t'aime sans se taire parce que ça pourrait effrayer la personne en face ou nous exposer à la moquerie.

 

L'amour est une énergie si fluide comme le ruisseau, il est impossible à arrêter alors le mieux est de laisser passer pour inonder l'autre, les autres et soi même. On ne risque aucune noyade, au contraire.

Être naturel correspond à être vraiment soi même, sans se soucier du jugement d'autrui ou de la société. C'est tellement rare et pourtant tellement précieux !

Ce soir j'ai envie d'être et de rester naturelle. J'ai cessé depuis si longtemps d'être normale et je ne le regrette pas !

 

Et vous, c'était quand la dernière fois où vous avez été naturel(le) ?

 

Amicalement,

S.

 

 

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 21:25

Bonsoir,

 

Pardon de ne poster davantage mais le temps souvent et l'envie parfois, me manquent.

 

Aujourd'hui j'ai compris pourquoi j'avais toujours des soucis d'audition et aussi de niveau sonore de voix; Oui c'est une histoire à tiroirs mes otites (malgré les traitements !).

En discutant avec un ami musicien, il apparait qu'en fait je n'ai jamais eu le bon placement de voix (soit trop forte, soit pas assez). Il existe des techniques pour remédier à cela. Un orthophoniste peut être une aide précieuse, idem pour un phoniatre.

J'avoue je pense que me débarrasser de mes infections à répétition est surtout le préalable avant toute autre démarche.

A discuter avec lui, il est apparu que pour l'enseignante que je suis au plus profond de mes cellules, ne pas pouvoir placer sa voix est difficile à vivre car comment faire passer les messages sans cet instrument ?

 

Je dois donc trouver ma voix et aussi certainement ma voie. Car depuis quelques temps, j'ai surtout l'impression désagréable de jouer les Cassandre (et pourtant ce n'est pas mon 2ème prénom !). Je dois prendre confiance dans mes capacités humaines d'enseignement comme de communication. Cette compréhension d'un énorme blocage m'a fait beaucoup de bien et cela a permis d'expulser ce qui favorisait de fait la maladie.

 

J'ai aussi compris que je savais discerner avec qui j'avais envie de travailler pour le retour à mon équilibre et à la santé. Tous ne sont pas des professionnels de santé standard.

J'ai donc annoncé à cet homme si charmant qu'il avait les compétences pour m'aider à placer cette voix puissante et un brin désordonnée. Il m'a d'ailleurs confié que travailler sur la voix changeait considérablement les gens. Il se demandait si j'avais conscience d'aller dans une direction de cet ordre !

Je ne suis même pas surprise de l'information car je me doute que mon évolution s'accélère fortement actuellement. Je suis persuadée qu'en tout cas, il pourrait faire partie des êtres qui m'aideront à accéder à mon potentiel.

 

Le souci technique et vocal est en train de trouver une solution.

Il reste le gros morceau de la confiance en soi et en ses capacités. La grande communicante que je suis, dixit mon employeur, doit accepter de transmettre les messages, même s'ils ne sont pas plaisants, doit accepter de sortir du rang. Difficile de continuer à jouer les moutons quand on délivre des informations importantes.

 

Il est temps pour moi de prendre ma place, de suivre ma voix, ma voie...

 

Et vous, c'était quand votre dernière prise de conscience ?

Amicalement,

S.

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 22:07

Bonsoir,

 

Il est si facile d'éblouir les gens autour de soi en parlant avec brio et superficialité. Beaucoup n'ayant aucune culture de la réflexion autonome, ils seront fascinés par toute personne qui semblera en avoir une pour peu qu'elle dépasse le copier-coller télévisuel.

 

Ma propre difficulté est souvent de rencontrer des gens qui ont de vraies idées, avec des raisonnements construits et productifs et non des lieux communs obtenus à coup de lectures ou d'absorption d'informations officielles. Le dialogue est alors extraordinairement riche avec ce type de profils car les éléments des uns enrichissent la réflexion des autres. Et ce n'est pas un manque d'écoute que d'intégrer de nouvelles données à ses idées. Tout le monde n'est hélas, pas capable de réaliser cela dans le cours d'une conversation un peu passionnée.

Cependant ce type d'aptitudes permet surtout de dissimuler aux yeux des indiscrets qui on est vraiment. Les personnes ne retiennent que le sujet du discours mais n'arrivent pas à discerner l'être qui est derrière. Quand je précise aux gens que je suis très secrète, ils sont souvent surpris. Je semble trop extravertie pour cela. La musique de l'orchestre ne doit pas cacher le triangle discrètement dissonant au fond.

 

A la suite du récent bouleversement qui a modifié à jamais mon existence, il m'a été demandé de sortir de mes zones de brouillard pour aller vraiment à la rencontre de l'autre.

Je constate qu'il m’est beaucoup plus simple de dire mon mal être que mes faiblesses (enfin ce que je perçois comme telles). Dans cette société, on a tellement l'habitude d'entendre la haine que l'amour est vite assimilé à un sacerdoce, à vie, sans retour arrière possible ! Drôle de monde que celui-ci où l’amour n’est pas une énergie fluide allant là où les êtres en manquent, dans l’échange à l’autre, dans le soutien et la compassion. Non ! Nous en avons fait quelque chose de tellement énorme que nous en avons peur tout en courant après sans cesse.

 

J'ai écouté l'avis d'une amie qui m'a conseillé de dire (et non d'avouer car je ne suis coupable d'aucun crime) ce que je ressentais. Je me suis jetée à l'eau pour évoquer mes sentiments. Ils sont tellement puissants que j'en ai peur (je n'ose pas imaginer comment peut être cet homme qui les reçoit). Je ne suis pas parvenue à écrire "je t'aime" car cette formule appelle trop la réciprocité et je n'ai pas eu envie qu'il se sente piégé. J'ai seulement noté mes certitudes : la complicité qui nous lie, mon besoin de savoir où nous en sommes, vers quoi nous pourrions aller ensemble.

 

J'ai évité le sentiment amoureux que j'ai à son égard et qui me construit en même temps qu'il me met au supplice. Je n'ai pas pu évoquer que le simple fait de croiser son regard éclaire ma journée, que j'ai peur de sombrer dans la dépendance de lui. Je vis avec la fierté fragile d'avoir, ce soir, peut être brisé le mur du tabou en moi : celui du silence, de la confiance en l'autre. J'ai osé expliquer qui je suis et comment je fonctionne, certes de manière allusive mais limpide. Mon correspondant étant subtil, il comprendra parfaitement le message. Je ne me sens pas différente pourtant je sais que je viens d'accomplir un pas de géant.

 

Et vous, c'était quand la dernière fois, que vous vous êtes livrés ?

 

Amicalement,

S.

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 23:05

Bonsoir

 

Ce soir j'ai envie de raconter ce que je n'ai pas su, pas pu.

 

Chère toi,

 

Depuis le temps que nos chemins se croisent, je pensais que nous pouvions tout nous dire ou presque. La confiance n'est pas un vain mot entre nous.

Pourtant je savais et je n'ai pas su te dire, pas oser te dire parce que ça heurtait ma sensibilité, parce que je savais que ça te déplairait, parce que je me doutais que tu en souffrirais.

 

J'ai essayé pendant des mois de te glisser les informations qui auraient pu te permettre de comprendre la situation, ta situation. J'ai tenté de te faire passer l'information sur tellement de niveaux, par tellement de biais que j'ai cessé de compter. Je n'ai pas osé crever ta bulle rose, celle du patriarcat triomphant où tu étais et dont je me doutais que tu commençais à ressentir les limites.

 

Je ne me suis pas permise de te dire simplement les choses, en amortissant simplement le choc que ça aurait été. Je n'ai pas su te faire passer le message sur le chemin que tu prenais et qui ne pouvait te mener qu'au naufrage. J'aurais voulu être cette bouée.

 

Et là la vérité a éclaté, presque discrètement... au début. Et elle est apparue, dans sa plénitude, dans sa complétude, au détour d'un massage. Elle s'est faite jour car il était légitime qu'elle soit aussi dans ta vie à toi qui as tant fait pour la mienne.

Mais une telle prise de conscience est tellement forte qu'elle en est violente. Elle était nécessaire, indispensable mais l'épreuve n'était pas tendre. Je la connais si bien cette réalité là, je la regarde dans le blanc des yeux depuis plusieurs années et je sais l'amertume de cette victoire. Ce sont certaines illusions qui s'envolent dont on n'avait même plus conscience qu'elles étaient là, voilant le soleil de notre réalité. Mais passer des ténèbres à la pénombre se fait rarement sans encombre.

 

Pardon de n'avoir pas su te trouver la paire de lunettes de soleil pour te protéger de ce qui fait mon quotidien depuis plusieurs années. Nous n'en serons que plus proches certainement. Il nous faudra trouver nos solutions en parallèle et je sais d'expérience, que ce n'est pas simple. Je connais le prix de ce que j'ai perdu, j'aurais voulu que tu ne te heurtes pas au même monolithe.

 

Pardon Maman. Je t'aime.

 

Amicalement,

S.

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 23:27

Bonsoir,

 

Actuellement je conseille un petit livre sans prétention qui m'a beaucoup apporté : link

 

Grâce à Barbel Mohr, j'ai pu comprendre comment je polluais ma vie avec des commandes inappropriées (l'Univers ne connaît pas la négation par exemple).

On est prêt à nous accorder tout ce que l'on veut sans juger, juste à donner ce que nous avons demandé. C'est une des conséquences du fameux libre arbitre. Oui nous pouvons nous pourrir la vie littéralement !

 

 

Or souvent nous demandons mal, sans avoir conscience de demander.

L'auteure explique merveilleusement simplement comment formuler sa demande pour qu'elle soit le plus efficace possible. Elle fournit aussi des pistes de commandes possibles.

Si ça ne marche toujours pas, elle a aussi écrit "Comment faire des réclamations auprès de l'Univers".

 

Cet ouvrage m'a apporté une assurance et une confiance qui m'étaient étrangères.

J'ai commencé par des choses simples : un train un jour de grève, une place assise dans des transports bondés et puis j'ai testé d'autres choses. Plus on le fait, plus c'est efficace.

 

Je vais garder la recette pour mes projets futurs...

 

Et vous, c'était quand la dernière fois que vous avez commandé à l'Univers ?

 

Amicalement

S.

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 23:42

Bonsoir,

 

Le nettoyage est là pour tous.

J'accompagne le mouvement comme à mon ordinaire depuis plusieurs années : des compléments alimentaires à base de plantes et surfer sur la vague de renaissance du printemps.

 

Cette fois par contre, j'ai bu la tasse, à plusieurs reprises, profondément à la rencontre de mes souffrances cachées aussi. J'ai glissé sur la planche et appris la plongée en eaux troubles.

 

Il est facile de conseiller aux autres de traiter leurs ombres mais encore faut-il pouvoir le réaliser soi même !

 

J'ai croisé dans mon quotidien, une personne que je n'avais pas plus que cela quelqu'un de particulier. Nous avons tous dans notre entourage, des gens que nous croisons avec plaisir mais que nous ne connaissons pas vraiment !

Je peux dire que j'ai pris la gifle de ma vie (et ils ne sont pas nombreux à pouvoir "se vanter" de m'avoir un effet pareil).

Un ami lui aussi, a trouvé une perle dans son cercle amical restreint et l'histoire semble belle !

 

Sentir ses structures trembler, craquer, bouger n'est pas agréable !

Il est clair qu'on ne peut changer si on ne détruit pas les choses anciennes sans les renier, sans se renier !

Je suis heureuse d'avoir eu l'honnêteté de le faire jusqu'au bout, de me poser les questions qui convenaient, d'aller chercher l'aide si nécessaire (et ça l'a été).

 

Exit les habitudes pourtant pas si sclérosantes dont je ne m'apercevais même plus...

Voir son univers devenir un immense maelström en plein boom où ce qu'on imaginait intangible devient fluctuant,où des éléments disparaissent, apparaissent sans qu'on n'y puisse rien, version moderne du tourbillon aquatique en soi.

Ne plus se reconnaître est en soi une expérience formatrice mais épuisante et plus que déstabilisante.

 

Impossible de raccrocher à quoi que ce soit dans ce monde en pleine décomposition / recomposition, tout est fuyant, ce qu'on pensait certain ne l'était plus. C'est très formateur ! J'ai eu la chance d'avoir sur mon chemin des personnes nouvellement venues qui m'ont donné leur écoute, leurs sourires pour faire sourire ma leçon de natation inattendue.

 

 

La seule inconnue : la fin de la tempête ! L'accalmie est tout de même là !

 

Et vous c'était quand la dernière fois que vous avez vu votre univers se dissoudre sous vos pieds pour se reconstruire ?

 

Amicalement,

S.

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 21:44

Bonsoir

 

Aujourd'hui j'ai lu un article qui m'a beaucoup fait réfléchir : link

Je vous invite d'ailleurs à le lire.

J'y vois la marque d'un réel changement social... Enfin !

 

J'ai le souvenir d'une très longue discussion avec un ami sur les choses naturelles : homme agressif, femme douce et autres joyeusetés du même acabit.

Je reste persuadée que nombre d'idées que nous cultivons comme semblant naturelles sont justes des constructions culturelles de la culture patriarcale.

 

Remettre en cause ses schémas est assez difficile mais c'est tellement libérateur. La douceur, comme l'agressivité sont des comportements humains. Par contre, quand on les rencontre chez un petit garçon ou chez une petite fille, notre jugement va diverger. Elle sera calme et lui sage, alors qu'elle sera mal éduquée et lui aura du caractère !

 

On retrouve d'ailleurs ce type d'approche dans le monde professionnel. Une femme qui fait preuve de tempérament passera au mieux pour la casse-pied de service. Un homme adoptant le même comportement sera vu comme s'affirmant ou se montrant viril !

 

Je suis toujours choquée de voir l'insulte qui est attachée au féminin. Un homme qualifiée de femmelette sera extrêmement vexé mais une femme dont on dit qu'elle en a, se sentirait presque flattée. Que se voir "retirer verbalement" sa virilité est certainement désagréable pour un homme, mais une femme à qui on indique qu'elle dispose d'attributs très masculins, ne se sent que rarement insultée. Pourtant dans les 2 cas, l'autre vous a "changé" de catégorie sexuelle.

C'est à ce genre de détails que je remarque l'empreinte de la culture machiste.

 

Un homme ne pleure pas, ne parle pas, ne se plaint pas... Une femme sourit tout le temps, ne se plaint pas, se doit d'être bavarde mais pas trop et doit souffrir pour être belle.

Il faut dire que ce type d'attitude est dévastatrice puisque normative. C'est encourager le mensonge partout. Or ce n'est un service à rendre à personne.

Par exemple, je refuse de souffrir pour être belle. Ce n'est pas en martyrisant son corps qu'on le sublime, au contraire !

Je suis vraie vis-à-vis de moi. Mon corps apprécie non pas les cosmétiques préfabriqués au pétrole mais les huiles que je lui prépare avec amour.

 

 

Et vous, quand avez-vous été vrai et hors des normes pour la dernière fois ?

 

Amicalement

S.

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 21:39

Bonjour

 

Il y a des jours comme ça où l'agacement domine.

Le regard social sur le corps des femmes m'insupporte déjà fortement. Il est tout de même scandaleux qu'une femme ne puisse porter ce qui lui plaît sans que les autres se croient obligés de lui dénier ce droit.

Le corps des femmes reste encore un peu public.

 

Une ministre a l'audace de porter une tenue hors normes, que dis-je, limite déplacée dans l'hémicycle. Cécile Duflot a osé sortir en robe et nos élus ont donc sifflé une ministre en exercice qui plus est.

Bel exemple de bêtise et aussi de misogynie ! Ces personnes sont censées représenter la société (surtout blanche et fonctionnaire ou profession libérale)...

Quand ces messieurs ont vu que les réactions étaient ulcérées, ils ont voulu mettre cela sur les protestations d'usage entre opposition et gouvernement.

J'avoue la remarque d'un d'entre eux (qui avait dû comprendre que ça revenait à siffler grossièrement une femme dans la rue) a eu le bon goût de dire : elle a changé de style, c'est bien pour qu'on la remarque !

Un homme qui changerait de couleur de costume, le ferait donc pour plaire à toutes les dames qui l'entourent ?

 

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'elle défraie la chronique. Précédemment, elle avait osé se rendre à un conseil des ministres en jeans.

On ne voit souvent les femmes que par le prisme de leur habillement ("sois belle et tais-toi" a encore de beaux jours devant lui).

 

Le culte de la jeunesse et de la minceur fait aussi des ravages plus sournois.

Il ne fait pas bon dépasser la taille 44. Après vous êtes catalogués comme grosse ou plus politiquement correct ronde.

Peu de marques osent afficher un rayon pour ce type de personnes.

Vouloir juste s'habiller (on ne vit pas dans la société nus en permanence) relève du parcours du combattant.

On vous regarde d'un air effaré si vous passez la porte d'une enseigne non dédiée.

Je passe charitablement sur l'accueil qui peut être clairement blessant.

Comme si le regard de la société sur tout ce qui est hors normes n'était pas déjà assez culpabilisant.

 

Le message est : les grosses pas de ça chez nous.

On cache le rayon grandes tailles des enseignes grand public au fond du magasin (un peu comme le rayon masculin).

Être coquette et non maigre n'est pas "autorisé". Quand on est grosse, on est surtout priée de maigrir (officiellement pour des raisons de santé) et donc de consommer pour atteindre ce but ultime.

On oublie les femmes dont la maladie les a fait grossir (médicaments, dépression, hormones, ...)

Enfin plus précisément on accepte certaines rondeurs (mais pas trop) au niveau mammaire.

Les industriels ignorent-ils que la génération de jeunes a gagné une taille de bonnet de soutien-gorge par rapport à leurs mères ?

 

Alors pourquoi tous les corsages et autres vestes sont-ils aussi cintrés ? Des jeunes femmes de corpulence normale sont obligées de prendre une taille supérieure juste pour pouvoir loger leur poitrine dans un chemisier. Le reste est donc trop grand et elles ne sont pas vraiment à leur avantage !

mais c'est bien connu : les grosses n'ont qu'à se cacher car elles s'habillent comme des sacs !

 

J'ai longtemps cherché un jean taille haute à un tarif correct (sur un profil généreux, une taille basse est au mieux inconfortable, au pire indécente).

Heureusement la VPC est là. Il faut souvent aller chercher dans les marques non françaises pour trouver des vêtements coupés de manière spécifique.

On n'habille pas pareil un petit gabarit qu'un grand. Ce n'est pas seulement une question de cm supplémentaires. La ligne est très différente et se doit d'être irréprochable car les bourrelets ne pardonnent aucun à peu près.

Seul bémol les tarifs de tous ces habits sont souvent plus élevés (et pas nécessairement d'une qualité supérieure). Grosse ne signifie pas riche.

 

Parler d'habillement et de grandes tailles revient immanquablement à parler de régime au lieu de parler d'inadéquation entre offre et demande.

J'ai discuté avec la gérante d'un magasin dont la cible (et les prix) est clairement : belle madame avec classe et élégance. Elle se plaignait de ne pas vendre les tailles 36 malgré les rabais (c'est hors budget pour les étudiantes hormis pour la tenue type mariage mais qu'on achète une fois par an et encore)

Les personnes qui s'intéressaient à ce qu'elle vendait, cherchaient une taille 48.

Certaines enseignes se plaignent de ne pas en vendre beaucoup mais combien de pièces ont-elles en "grande taille" ? Une marque vient d'ailleurs de se réorienter avec l'abandon du  36 pour la tentation du 48. Ce n'est encore qu'un essai.

 

Une fois passé l'écueil de la taille, il faut trouver ce qui vous sied vraiment en terme de ligne et de coloris.

La "mode" pour grande taille est souvent foncée. Ronde n'est pourtant pas un synonyme de triste ou de croque-mort.

Souvent on achète ce qu'on trouve. Ok la couleur n'est pas vraiment flatteuse mais je peux rentrer dans la jupe. L'imprimé ne correspond pas à mon style mais la coupe est superbe.

 

Le marché est tellement restreint qu'on prend ce qui nous est proposé limite indépendamment de ses goûts.

je trouve ça injuste qu'en plus de subir les regards en coin, les grosses doivent renoncer à être féminines.

Dénicher une tenue correcte à un prix qui ne soit pas délirant est un vrai défi.

 

Certains petits malins ont compris qu'il existait un marché porteur et l'habillement pour personnes fortes sort un peu de son ghetto.

La VPC est tout de même le circuit obligatoire pour ne pas subir le regard méprisant de la vendeuse quand on annonce la taille que l'on recherche.

 

 

Non je n'oublie pas les hommes mais le regard de la société sur leurs corps n'est pas le même, moins normatif je crois.

 

En clair, oui je suis ronde et je compte continuer à m'habiller de manière séduisante car je reste malgré tout, coquette et soucieuse de me plaire. Je refuse d'être un sac affublé d'un jean t-shirt, version passe-muraille.

 

Cordialement

S.

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 21:45

Bonsoir,

 

L'hiver cette année, est particulièrement difficile.

Je récupère lentement une santé. Beaucoup de choses sont en train de s'équilibrer.

ça me prend beaucoup d'énergie, de temps aussi !

 

Je n'oublie pas mes révoltes malgré cela.

Je suis si atterrée de voir certaines réflexions.

En ce monde, actuellement, il est plus facile, plus courant d'entendre la haine, l'acidité, le manque de respect que les mots d'amour.

Non dire "je t'aime" n'équivaut pas à signer un bail d'engagement à vie avec son sang.

 

Il est tout de même scandaleux que les gens n'osent pas dire leur affection ou leur admiration. Quand il s'agit de dire les pires horreurs aux gens, là par contre, souvent ils n'ont aucune retenue ! C'est même fait assez allègrement !

 

J'ai décidé de ne plus adhérer à ce type de comportements.

L'amour ne chante qu'en liberté et il se partage !

L'heure n'est plus aux récriminations mais à l'affection sous toutes ces formes, y compris dans la matière.

Non serrer un ami contre soi parce qu'il est dans la peine n'est pas un crime ni une invitation à passer à l'horizontal, c'est lui manifester amour et soutien de la manière la plus efficace !

 

Et vous, c'était quand la dernière fois où vous avez dit : je t'aime ?

 

Amicalement,

S.

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